jeudi, janvier 24, 2008


« Ubuesque. » Eric Neubauer se définit comme « un amoureux de l'art » et se voit contraint de détruire une oeuvre située dans la concession automobile dont il est le président. Cette sculpture de Jean-Pierre Raynaud, qui décorait depuis 1987 le hall de l'immeuble Neubauer, dans le 17e, a été anéantie hier.
Pour avoir le droit de déplacer la sculpture, le temps de faire des travaux de rénovation, Eric Neubauer devait avoir l'accord de l'artiste. Or celui-ci a d'abord refusé, puis « il a dit oui, mais à plusieurs conditions : que ses maçons s'occupent du transfert, un service facturé environ 20 000 euros [l'oeuvre, en béton et faïence, pèse plusieurs tonnes]. Et si nous décidions de mettre la sculpture dans une salle de ventes, Raynaud exigeait de récolter 70 % du montant ! », s'indigne le propriétaire de l'oeuvre, qui s'est vu « contraint et forcé de la détruire ».
Eric Neubauer devra aussi faire un chèque de 4 000 euros - soit 4 % du montant de la valeur estimée de l'oeuvre (100 000 euros) - à l'artiste, qui nie avoir demandé une quelconque somme. Un huissier vérifiera que les débris sont bien envoyés à la décharge et non revendus sous forme de pièces détachées.
Une fois rénové, l'immeuble Neubauer accueillera-t-il une nouvelle création ? Echaudé, le président du groupe répond : « Cette histoire nous aura servi de leçon. Si nous remettons une oeuvre d'art, nous en choisirons une qui sera facilement déplaçable. »

Voici un article issu du "20minutes" du mercredi 16 janvier qui aura peut-être échappé à certains...et qui je pense correspond bien aux thèmes de notre cours sur la vie d'artiste, le statut de l'oeuvre, les enjeux judiciaires et financiers, l'attitude des commanditaires...
Libre à chacun de se faire sa propre opinion sur le sujet...
Amusant:"un huissier vérifiera que les débris sont bien envoyés à la décharge et non revendus sous forme de pièces détachées."
Cette remarque prend tout son sens dans la mesure ou la destruction de l'oeuvre fait partie intégrante du processus de création de l'artiste(cf. la maison intégralement carrelée, détruite puis exposée dans des sceaux...)Mais cette fois ci, c'est bien la poubelle qui guette l'oeuvre, le recyclage n'aura point lieu.

antoine dietzi

dimanche, janvier 13, 2008

PS :
Si je démontre que les couleurs ne sont pas forcément employé pour un usage thématique précis, je remarque par ailleurs à l'instant et donc après coup (à ma plus grande surprise) que se sont bien les POSTURES des personnages principaux qui sont étrangement similaires d'une affiche à l'autre. Rocky lève les bras comme Charlie, Chaplin semble mimer la pose de l'héroïne de Kill Bill, superman a les bras le long du corps comme le requin de Nemo...bien que les genres de ces films diffèrent totalement.
Si la théorie des couleurs tombe à l'eau, je viens sûrement d'en soulever une bien plus énigmatique, moins convenue et cela tout à l' insu de mon plein gré...Peut être faudra t-il creuser de ce coté là et abandonner la piste chromatique...désolé Mr Perrot....snif...
C'est beau le génie...

Antoine dietzi le modeste de ces dames

samedi, janvier 12, 2008


Kill Bill vs Le Dictateur



Superman vs Nemo






Charlie et la chocolaterie vs Rocky
MEME FOND (couleur) mais y a t-il un MEME FOND (discours) dans ces exemples (il y en a par ailleurs des milliers) qui réfutent la thèse d'un code couleur (rose pour l'amour, rouge pour la guerre...)
Certes il existe bien des associations (culturelles je pense) entre les couleurs et les sentiments(rose pour les filles, bleu pour les garçons...) mais tout cela est tellement inné à l'intérieur même d'une culture que son exploitation réside certainement dans l'inconscient collectif et non dans un quelconque usage vicieux, manipulateur.
Tout cela me semble bien être un puit sans fond...
antoine dietzi