Durant la semaine du Fooding, la galerie inaugurait la Foodothèque, un espace dédié aux livres de cuisine, et l'exposition Alchimistes aux fourneaux. Pour l'occasion un vernissage plutôt trendy était organisé dans l'atelier de cuisine de la galerie avec des dégustations insolites.Bruno Viala par exemple, proposait des chamallows goût basilic parsemés de sucres crépitants,ou encore des tubes de chocolat au wasabi... miam!Un peu plus loin, des boissons à base de Vodka mélangées à des mixtures type mangue-basilic,ou pastèque-poivre faisaient le bonheur des papilles, tout ceci dans un décors de Matali Crasset, un régal pour les yeux.Pour en revenir à la foodothèque, ce lieu permet à tous les amoureux de cuisine ou ceux en quête de sources d'inspiration de se plonger dans des ouvrages de qualité en français ou en anglais.La galerie Fraich' Attitude est une mine d'or pour les curieux de nouvelles tendances culinaires.
mercredi, décembre 19, 2007
Durant la semaine du Fooding, la galerie inaugurait la Foodothèque, un espace dédié aux livres de cuisine, et l'exposition Alchimistes aux fourneaux. Pour l'occasion un vernissage plutôt trendy était organisé dans l'atelier de cuisine de la galerie avec des dégustations insolites.Bruno Viala par exemple, proposait des chamallows goût basilic parsemés de sucres crépitants,ou encore des tubes de chocolat au wasabi... miam!Un peu plus loin, des boissons à base de Vodka mélangées à des mixtures type mangue-basilic,ou pastèque-poivre faisaient le bonheur des papilles, tout ceci dans un décors de Matali Crasset, un régal pour les yeux.Pour en revenir à la foodothèque, ce lieu permet à tous les amoureux de cuisine ou ceux en quête de sources d'inspiration de se plonger dans des ouvrages de qualité en français ou en anglais.La galerie Fraich' Attitude est une mine d'or pour les curieux de nouvelles tendances culinaires.
Christian Lacroix, Histoires de Mode
Détrompez-vous, il ne s'agit pas ici d'une simple présentation des collections de Christian Lacroix, où l'on déambule entre des tenues arbitrairement sélectionnées, au premier étage du musée de la Mode et du Textile rue de Rivoli. Encore moins un prétexte pour se retrouver sur deux étages, au milieu d'accoutrements censés retracer une quelconque histoire de la mode.
Cette exposition à l'occasion des 20 ans de la création de la maison de couture Christian Lacroix, laisse libre cours à l'inspiration du créateur pour nous raconter l'histoire de la mode, avec son regard, et les collections de costumes et de mode des Arts Décoratifs.
Ainsi, nous nous promenons parmi plus de 400 pièces du XVIIe siècle à nos jours, scrupuleusement choisies, et présentés sous des jeux de néons (et oui, c'est original). Toutes sans exception, retracent l'histoire personnelle de la mode, et l'interprétation de Monsieur Lacroix: les pièces qui l'ont inspiré ou encore les techniques qu'il affectionne -dentelles, plissés en tous genres, teints, lamés et laminés, broderies françaises, anglaises ou écossaises, tricots etc...-
Nous voyageons, fascinés par l'abondance et la qualité des tenues présentées, entre une rode de none en coton blanc datant du XVIIe siècle, et des ensembles de Rei Kawakubo (Comme des garçons). Notre route est jalonnée de vêtements de Paul Poiret, Jeanne Paquin, Dior, Givenchy, Balenciaga, de tenues de Worth, Jean Dessès ou encore totalement anonymes!
Mais là où notre couturier jouant au conservateur excelle, c'est dans le mélange de ces tenues
révélant, selon Olivier Saillard, « des lieux, des époques qui n'avaient strictement rien à voir entre eux [...] et font naître une étrangeté (étrange, étranger) d'actualité. ».
Nous observons alors que seulement 80 modèles de Haute Couture de Christian Lacroix sont
présentées avec ces tenues, tous réunis par thème allant du blanc au noir, de la couleur aux motifs grafiques, jusqu'aux fleurs ou aux ethnies. Ces 80 modèles sont comme un clin d'oeil aux merveilles choisies, balayant et croisant ainsi les époques pour une épopée intemporelle.
Seuls bémols, la vidéo-projection est illisible, et les tenues noires méritent d'être mieux éclairées.
Cependant, cette immersion est tellement passionnante que ces détails nous paraissent infimes; on voudrait encore plus, plonger dans les archives du musée des Arts Décoratifs, bien mieux que dans les livres d' Histoire de la Mode...
Monsieur Lacroix, on en veut encore!
samedi, décembre 15, 2007
Il conserve leurs traces par de remarquables épreuves photographiques en couleur dont beaucoup sont accompagnées d'un titre sous forme de légende expliquant la genèse de l'œuvre.
Émile Friant peintre réaliste proche du mouvement Art Nouveau de l'École de Nancy.
Étienne Cournault, peintre cubiste.
Jacques Grüber, maître verrier et membre fondateur de l'École de Nancy.
Jacques Majorelle, célèbre peintre de l'Atlas qui a laissé son nom au Bleu Majorelle.
Charles Sellier, peintre
mardi, décembre 11, 2007
Né en 1526 dans la noblesse milanaise, Arcimboldo est répertorié pour la première fois en tant que peintre en 1549, à l’occasion de la réalisation de cartons de vitraux pour la cathédrale de Milan. Célèbre pour ses têtes anthropomorphes composées à partir de plantes, de fruits, d’animaux et autres éléments, Giuseppe Arcimboldo (1526-1593) reste un peintre encore mystérieux.
L'EXPO
dimanche, décembre 02, 2007
Voici un petit compte rendu de la visite de quelques Galeries en compagnie de François Jeune(qui partage la plupart de mes points de vue et analyses suivantes, ce qui ne me valorise en rien mais quel jouissance de se sentir soutenu!...nb:pour sauver Thierry,tapez 1 etc...).Analyse non consensuelle donc, sélective et surtout adressé aux amateurs de peinture pur et dur.
1.Galerie D.Templon
Valerio Adami Présente des acryliques grands formats d'une figuration "post-comics"inintéressante pour moi. Je retiendrais simplement une harmonie chromatique extrêmement subtile, un choix des couleurs judicieux. A voir donc absolument pour le peintre voulant prendre des leçons de palette.(le trait noir épais qui contourne les aplats acidulés est certainement pour beaucoup a la valorisation des couleurs). Je pense alors à Gary hume dont le travail chromatique me parait plus fort dans la mesure ou il n'a pas besoin de ces traits noirs épais issues de la BD, valorisant esthétiquement la couleur.
2.Galerie Laurent Godin
Haim Steinbach
Passons sur les quatre sculptures digne d'un bazar pakistanais trois jour avant Halloween(Hormis le fait que les socles soient magnifiques). Nous retiendrons notre attention sur l'installation présentée ci dessus, seule pièce intéressente. Sur un fond "vert basque" magnifique et très profond élaboré pour l'occasion, l'artiste picturalise l'espace par différente "touches" (13 au total) chromatiques faites de jambons de Bayonne suspendus à des cordes épaisses, détail qui sera un immense regret dans la mesure ou l'on n'est plus dans la suspension volatile picturale mais dans une pesanteur nécessaire et convenue. J'aurais plutôt vue du fil de pèche, plus transparant. Comme quoi un détail change radicalement la dimension de l'oeuvre.
3.Galerie Jean Brolly (même nom que le mutant de Dragon Ball Z tient??...)
Michel Verjus nous présente un travail de la lumière très sobre, minimaliste ou sont liés étroitement dispositif et signe d'exposition. Je n'est aucune sympathie pour la lumière et son questionnement(hormis le fait qu'elle me fait vivre) mais je reconnais que la présentation sous plexi du projecteur monté sur un socle omniprésent projetant un carré sobre rappelant ironiquement Malevitch justifie pleinement le titre de l'exposition "Index".Cohérence donc, ne lui coupons pas le doigt donc, il nous montre la lumière...
4.Galerie Eric Dupont
Très beau travail pictural de Paul Pagk, dont les toiles sont issues d'une très lente maturation malgré l'apparente simplicité du dessin et de la couleur. Après maintes superpositions de matière pictural(peinture à l'huile), l'artiste par d'un état foetal pour arriver à une émancipation de la toile parfois atteint jusque dans la Galerie(comme Bonnard par exemple).Pagk travail la géométrie euclidienne ou les notions de droite, plan, aire, longueur y sont exposées de façon axiomatisée. La fragilité quasi romantique du trait fait alors de ces formes(qui n'en sont en réalité pas) des espaces fermés troublant notre perception spatiale.
A noter un très bon discours du personnel de la Galerie sur le travail de l'artiste.
5.Galerie Zûrcher
Exposition de groupe fêtant les 15 ans de la galerie très décevante, ecclésiastique à souhait, dont les toiles figuratives pseudo réaliste me semblent d'un niveau faible comparé à ce qui ce fait en ce moment dans ce domaine.A voir cependant une très belle toile(je n'aime pas trop cet adjectif mais bon) d'Alix Le Méléder présentant des touches de peinture superposées aux quatre coins de la toiles, comme une hélice en mouvement.Coupez le moteur.
6.Galerie Cour Carrée
Le travail de Pandini a retenu mon attention, me faisant penser aux petits formats de Viallat.Pandini tourne la courbe a l'obsessionelle,comme Viallat son haricot, pour nous présenter des accords chromatiques subtils, jamais dans le redit.Deuxième cours de palette donc.
J'ai volontairement occulté la Galerie Agnès.b qui n'a retenu mon attention que 2.5 secondes, le temps de regarder le superbe space invaders à l'entrée.
Antoine Dietzi a. k. a KINDER
dimanche, novembre 25, 2007
samedi, novembre 03, 2007
http://arty-show.over-blog.com/
http://casiopea.centerblog.net/
http://antleag.artblog.fr/
http://horizont-art.over-blog.com/
http://lesartmateurs.over-blog.com/
http://etincelle-bunsen.over-blog.fr/
http://workpari8.free.fr/dotclear/
http://crayoncreon.skyrock.com/
Etant donné que ma quasi seule activité de visiteur se situe dans le regard de l'oeuvre de Bernard Frize, il va de soi que sa dernière exposition au nouvel espace Perrotin a attiré mon attention à plusieurs égards.
A titre personnel, les sentiments éprouvés sont paradoxaux, de la frustration au dégoût, tout cela baignant dans une admiration béate inexplicable, voire nihiliste. La frustration vient sûrement du fait que les oeuvres deviennent de plus en plus simplistes, ( je pense naïvement pouvoir en faire autant) alors qu'une aura aseptisée en fait quelque chose d'inimitable. Là où la recherche des processus chères à son oeuvre paraît moins incisive qu'à ses débuts, la technique peinture-résine est à son apogée. L'accrochage est pour beaucoup à l'effet d'absorption de la toile très grand format de la pièce centrale. Le recul permet en effet de pouvoir s'approcher puis reculer face à l'oeuvre qui semble nous engloutir à cause certainement du flou des traits de l'aérographe inclus dans la résine provoquant un effet d'optique magique, qui à lui seul rentablilise au centuple mon déplacement. A voir absolument. A part cette oeuvre-ci que je qualifie de chef-d'oeuvre, du fait qu' elle sort explicitement d'une sérialité qui commence à être pesante, l'ensemble demeure à mon goût insuffisant dans la mesure où seule une variation de couleurs différenciera plusieurs oeuvres ayants un processus de création commun.
Le carton d'invitation ci dessus sur lequel j'ai disposé quelques flèches explique mon propos suivant et précédent. Tout d'abord était-il nécessaire de faire deux toiles quasi identiques pour un artiste qui travaille me semble-t-il sur l'innovation picturale et non la question du multiple. J'ai également été amusé par le compresseur laissé volontairement en bas à droite de l'image qui semble être une fille de joie dont on aurait excessivement profité et qu'on aurait laissé las (là). Les innombrables rouleaux de toiles exacerbe le côté "factory" évoqué ironiquement précédemment. Mais alors où sont les employés? Et le PDG? Mes propos sont sûrement brutaux et à modérés mais il est vrai qu'ils ouvrent débat, c'est-à-dire savoir où se situe la limite entre art et culture du profit, et surtout savoir qui entre du penseur-créateur et de ses sbires fait l'oeuvre et emporte sa paternité. La corruption évidente de cet homme me dégoùte, et je veux être du même label.
CQFD : c'est quoi faire? Diriger...
http://www.galerieperrotin.com/
antoine dietzi a.k.a kinder
samedi, janvier 13, 2007
Après la masturbation personnelle évoquée dans le post précédent, je vous en offre une cette fois-ci intellectuelle. Il s'agit ici d'une genèse de lieux que j'ai fréquentés pendant longtemps avec mon maître Claude Darras, peintre, spécialiste de la peinture de Derain entre autres, sans qui cet article révélant certains secrets n'aurait pu voir le jour. En effet, si nous avons étudié au long du semestre le statut de l'artiste, il apparaît important de souligner qu'au long de ces deux dernières décennies, des modes d'être et des stratégies autopublicitaires, très habiles, très informés, sont une anticipation des temps nouveaux et du cours de l'histoire qui échappe à beaucoup.
Les premières galeries installées rue Louise Weiss sont issues de la "Scène niçoise. Les artistes montrés au milieu des années 90 par Air de Paris ou Art Concept étaient déjà présents dans les galeries niçoises des mêmes dealers à savoir Florence Bonnefoux et Olivier Antoine respectivement. Les artistes Jean-Luc Verna, Natacha Lesueur et Jean-Luc Blanc sont issus de l'atelier et des cours à la Villa Arson de Noël Dolla. Afin de mieux comprendre l'esprit qui règne actuellement autour des galeries du 13ème, il paraît important d'aborder ici le personnage de Noël Dolla. Ex acteur et compagnon de route du groupe "Support/surface", connu pour ses toiles libres, Dolla s'est détaché du background marxo-freudien du groupe S/S par une stratégie inattendue, sournoise, désopilante. Un certain art de vivre (incluant cuisine, pêche à la mouche...) s'incrustant dans le formalisme déconstructiviste de la peinture abstraite des années 70. La bande vidéo réalisée avec sa superbe élève Natacha Lesueur (et depuis reniée par celle-ci) montrant N.L. nue couverte de post-it avec le logo S/S, pour "Support/Surface" et dansant jusqu'à la chute de toutes les étiquettes jaunes, reste malgré les réserves de l'artiste défendue par la galerie Praz. Un document significatif de l'attitude insaisissable de Noël Dolla et de sa capacité à focaliser l'attention des jeunes artistes. Noël Dolla dépose des lourdeurs dogmatiques des années 70 et autour de sa personne aide toute une génération d'artistes à se délester d'un contexte et de mécanismes fatigués mais toujours prégnants. Il est amusant de constater que cette contestation niçoise d'une doctrine parisienne va constituer le noyau de la nouveauté des expositions de la capitale au milieu des années 90. Le White Cube prend ici toute son ampleur, ce dernier proposant une perception concentrée et non troublée de l'oeuvre d'art, l'artiste se mettant à nu comme évoqué précédemment, sans trompe l'oeil. Le personnage de Jean-Luc Verna est significatif de cette "attitude nouvelle". En effet, ce dernier est customisé de la tête au pied de tatouages et piercings. Auparavant l'artiste se déplaçait avec tous les apparats d'un drag queen. L'élaboration actuelle, de plus en plus envahissante (jusqu'aux yeux, dents, sexe...) est aussi la réaction de l'artiste, (comme une protection, une politesse) à la réception du précédent personnage de drag queen. Sans doute, un croisement d'expériences les plus diverses ont informé la définition présente dela rue Weiss, avec ses tics, ses outrances, le surinvestissement du spectacle lié au vernissage tel que le décrit Eric Troncy dans "Les chocolats de l'ambassadrice", de là vient mon pseudo car la légende voudrait que le fait d'offrir à une galeriste un Ferrero rocher pourrait avoir des conséquences incontrôlables. Voir une suite de vernissages dans le 13ème, c'est peut-être retrouver l'expérience beaudelairienne qu'évoque Benjamin dans "Les passages parisiens", celle d'une mouche en représentation tissée comme un texte.
Antoine Dietzi a.k.a KINDER
Dietzi Antoine a.k.a KINDER
"ready made dépressif"
technique mixte. 2004.
voici une petite sculpture masturbative auto-publicitaire (certain se font mousser pourquoi pas moi??..) pour vous souhaiter à tous une très bonne année 2007 pleine de beaux évènements à venir...(stratégie myspacienne dont certains raffolent )